MaTmAtAh

Matmatah a dépoussiéré la musique traditionnelle bretonne souvent assimilée au biniou et au chouchen. Matmatah s'est fait connaître par le bouche à oreilles en se produisant dans les moindres recoins de la péninsule armoricaine. Les quatre acolytes se sont rencontrés dans les bars, Sammy et Stan, chanteurs et guitaristes se produisaient depuis quatre ans quand ils rencontrèrent Eric et Fanch, bassiste et batteur. Les quatre jeunes gens se trouvent des affinités musicales et la même envie d'en faire leur métier. Matmatah est donc né; leur nom vient d'un village troglodyte tunisien (Matmata), célèbre pour la particularité de ses habitations.

Bref, en l'espace de trois ans, Matmatah va enchaîner plus de 350 concerts et écouler 30 000 singles autoproduits et autodistribués de Lambé an dro. Outre leur musique, les garçons de Matmatah vont diffuser la Ouache, cette énergie de la mort qui les caractérise. Leur premier album qui sort en 99 porte d'ailleurs le nom de cette symbiose entre la musique, l'énergie, la patate, l'échange, la ouache quoi. Matmatah a écumé les moindres salles de concert et festivals de la France entière avec une mini-tournée internationale en Belgique, au Luxembourg et en Suisse, sans oublier Montréal ou les Solidays. La Ouache a été vendu aujourd'hui à plus de 650 000 exemplaires. La sortie est suivie d'une énorme tournée à travers la France et l'Europe.
Paraît ensuite Rebelote. Un album live, Lust for Live, sort en 2002. 2 ans plus tard, Matmatah revient avec Archie Kramer. Les Bretons reviennent dans les bacs en juin 2005 avec une nouvelle édition de leur album Archie Kramer comprenant 6 titres bonus dont la version single du titre Au conditionnel.